Un zoom sur les emplois du futur centre de détention

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Des réunions sur les perspectives d’emplois dans le futur centre de détention de Koné sont organisées dans les communes du Nord. Mercredi, elle a eu lieu à Houaïlou.

 

Ils sont venus de Canala, de Kouaoua et des environs de Houaïlou. Plusieurs jeunes ont écouté attentivement les différentes interventions qui se sont succédé mercredi, en salle Paul-Nedja, sur les perspectives d’emplois de l’administration pénitentiaire, en lien avec l’implantation du futur centre de détention de Koné.

« Donner aux détenus une même chance de réinsertion », c’est un des enjeux pour la nouvelle prison du Nord, a expliqué Laura Dubois, de la Defij (Direction de l’enseignement, de la formation, de l’insertion et de la jeunesse), référente sur les dispositifs d’aide individuelle. Ce projet a plusieurs vocations : maintenir les liens, responsabiliser la personne, renforcer le pôle judiciaire ou encore accroître l’offre d’emploi. A terme, ce centre aura une capacité cellulaire de 120 places.

Cent postes

La tournée d’information lancée, mardi, à Poindimié a pour but de faire un coup de projecteur sur les métiers de l’administration pénitentiaire, mais surtout de réaliser un focus sur celui de « surveillant pénitentiaire ».

« Ce n’est pas un métier facile. Il faut aimer le contact avec les gens de la population pénale », a indiqué Grégory Palladin, formateur du personnel du Camps-Est. Il a insisté sur le fait d’aller rechercher l’information, de se documenter et de se projeter pour mieux se préparer aux différents concours d’entrée.

Ce centre, qui doit voir le jour en 2022, est porté par l’Etat et offrira une perspective d’emploi de cent postes environ. Une vidéo sur les cours proposés à l’Enap (Ecole nationale de l’administration pénale) a ainsi clôturé la réunion d’information.

« Les jeunes sont intéressés et ce sont les prémices du projet. Cette tournée est à l’initiative de la province Nord pour promouvoir le métier. Mais il y a aussi beaucoup d’interrogations », a rajouté Grégory Palladin, en insistant sur la particularité des liens familiaux et coutumiers dans le Nord.

Pour Vladimir, 20 ans, « c’est net de nous faire part de ça. Ça donne une autre image du surveillant. C’est bien qu’ici, le travail soit fait par quelqu’un du pays ».

Savoir +

Les prochains rendez-vous : le lundi 24 juin, à Koumac, à 9 h 30, dans la salle polyvalente, et le vendredi 28 juin, à Koné, à 9 h 30, en salle Au Pitiri.Renseignements au 47 71 66, postes 2247 et 2242.

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