Le recrutement du centre pénitentiaire se précise

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Près d’une trentaine de jeunes gens ont assisté à la réunion d’information sur les perspectives d’emplois du futur centre de détention de Koné, organisée, lundi matin, dans la salle du conseil municipal.

 

L’ouverture du centre pénitentiaire de Koné n’est prévue qu’en 2022, mais pour doter la centaine d’emplois prévue, il est nécessaire d’anticiper dès aujourd’hui. Notamment pour les quatre-vingts surveillants, un métier ouvert par voie de concours, accessible avec un niveau de DNB (diplôme national du brevet). C’est pourquoi la Defij PN* a souhaité mettre en place des réunions collectives d’information. Lundi, elle avait lieu à Koumac.

Préparer les concours

« L’objectif de ces réunions est d’informer et de sensibiliser les populations de l’ETH Grand Nord* - notamment les jeunes - sur les perspectives d’emplois de l’administration pénitentiaire en lien avec le futur centre de détention de Koné et la préparation au concours de surveillant de centre pénitentiaire », précise Élise Lapenmal, conseillère en insertion professionnelle à la MLIJ PN à l’antenne de Koumac.

La province a ainsi projeté d’accompagner sa population pour l’aider à préparer des concours. « Nous allons mettre en place des sessions de préparation pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes de la province Nord de passer ces concours et d’accéder par la suite à ce métier de surveillant, sachant que ce métier a des perspectives d’évolution par voie de concours internes permettant aux personnes d’accéder à d’autres grades. Il y a également le métier de conseiller en insertion professionnelle, qui accompagne les détenus dans la réinsertion… Nous nous focalisons plus sur le métier de surveillants qui représente un volume [d’embauche] plus important », assure Gina Étienne, chef de service du département formation et insertion de la Defij PN. Pourront également être proposés des postes de secrétaire administratif et d’adjoint administratif, mais également d’adjoint technique pour la maintenance des bâtiments ou même des postes affectés à la restauration collective. Les personnes intéressées devront se tourner vers les services de la MLIJ PN afin de travailler leur projet professionnel de façon à ce qu’il soit cohérent avec leur situation et leurs aspirations.

« En fonction de ça, nous validerons ou non la démarche de préparation au concours. Les personnes retenues iront en formation pour la préparation au concours qui devrait se dérouler, en régime d’internat, à Touho ou à Koné. Le concours est ouvert à tout le monde, même à ceux qui n’ont pas fait la préparation. Ceux qui réussiront le concours pourront alors suivre la formation [de surveillant] en interne au sein des services pénitenciaires. Il est à noter que ce sont des postes de fonctionnaires d’État, appelés à travailler partout et hors Nouvelle-Calédonie. Les jeunes gens ayant été admis au concours de recrutement de surveillant intégreront au fur et à mesure le centre de détention de Koné, tout en sachant qu’ils devront suivre des formations à l’extérieur », détaille Élise Lapenmal.

* ETH Nord : entité territoriale homogène de la province Nord. Defij : direction de l’enseignement, de la formation, de l’insertion des jeunes de la province Nord

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